
Un portrait par l’image en 16 films plutôt qu’un long discours, d’une artiste née le 15 juillet 1976 à Hildesheim en Allemagne, comédienne douée, sourire pétillant, œil malicieux, que j’affectionne et dont j’essaie de voir tous les films. Il m’en reste à découvrir bien sûr, j’ai les Blu-ray de Pour elle (Ohne Schuld dans sa traduction allemande), Forces spéciales, il me reste d’autres films à avoir dont Goodbye Fofana et même L’élève de Beethoven largement moins connu que ses dernières productions. Je me rappelle des débuts de carrière, de Troie en particulier que certains détestèrent en partie à cause de sa présence, critique qui m’étonna et m’étonne toujours, de l’étonnement que je ressentis à voir qu’elle était considérée au mieux comme une actrice de second voire troisième plan (littéralement ou dans l’interprétation des personnages) au pire comme une potiche.
Il y a aussi un petit côté Florrie chez elle qui est loin de me déplaire

Maîtresse de cérémonie à Cannes en 2007
Ce que j’aime chez elle : la fraîcheur et la spontanéité, le charisme qui crève l’écran, non pas de façon écrasante contre ses partenaires de pellicule, mais comme un atout, sa beauté simple et rayonnante, son accent, sa facilité à jongler entre les langues (elle parle couramment anglais, allemand et français), cette capacité à changer de registre et à tenter des choses nouvelles, en tournant dans des films à gros spectacle comme dans le drame ou le portrait le plus intimiste : c’est le propre de l’acteur non ?
Diane Kruger, mannequin, ici en 1992

A l’affiche d’Inglourious Basterds en 2009
Jouer ce que l’on n’est pas dans la vie, s’inventer une bulle, un jeu, se réinventer soi-même. Rimbaud disait que « l’Amour était à réinventer ». Diane Kruger elle avance dans une direction : celle du succès. Pas seulement parce qu’elle le vaut bien, mais aussi et surtout, parce que le talent fou qu’elle a pourrait demander être récompensé à la fois par le triomphe public mais aussi artistique : un Prix d’Interprétation majeur, par exemple. Merci en tout cas à vous, chère Diane, de me permettre de m’évader par l’entremise de votre filmographie. Vous êtes belle et vous êtes d’ores et déjà une grande actrice à mes yeux.

16 films
Mon idole (Guillaume Canet, 2002)

Michel Vaillant (Louis-Pascal Couvelaire, 2004)
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Troie (Wolfgang Petersen, 2004)

Benjamin Gates (Jon Turtletaub, 2005)

Frankie (Fabienne Barthaud, 2005)

Les brigades du tigre (Jérôme Cornuau, 2006 )

Copying Beethoven (Agnieszka Holland, 2006)

Goodbye Fofana (Bille August, 2007)

Pour elle (Fred Cavayé, 2008)

Les lascars (Albert Pereira Lzaro et Emmanuel Klotz, 2009)

Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009 )

Mr Nobody (Jaco Van Dormael, 2010)

Sans identité (Jaume Collet-Serra, 2011 )

Forces spéciales (Stéphane Rybojad, 2011)

Les adieux à la reine (Benoît Jacquot, 2012 )

Un plan parfait (Pascal Chaumeil, 2013)
