Il s’agit peut-être, sans doute, du plus beau titre du monde, et de la pièce de musique classique qui me touche le plus, un chef-d’œuvre. En voici l’interprétation par la cantatrice Barbara Bonney. Une pureté bouleversante.
Ave Maria
Musique(s) pop
Il s’agit peut-être, sans doute, du plus beau titre du monde, et de la pièce de musique classique qui me touche le plus, un chef-d’œuvre. En voici l’interprétation par la cantatrice Barbara Bonney. Une pureté bouleversante.
Ave Maria
Le nouveau single de Was Wirklich Bleibt Christina Stürmer, une jeune chanteuse autrichienne est sorti il y a trois mois, mais il n’est pas trop tard, loin s’en faut pour le (re)découvrir.
Was Wirklich Bleibt
Il y a des moments de télévision « autres ». C’était le cas hier soir après la présence d’Helmut Berger invité dans l’émission C à vous présentée par Anne-Sophie Lapix dans le cadre de la promotion de son livre. Durant dix minutes, l’acteur autrichien (qui se fend d’ailleurs d’un jeu de mots génial sur sa nationalité), célèbre pour avoir tourné dans Ludwig et Les Damnés, était sur une autre planète s’exprimant dans un français à l’accent germanique prononcé.
En fait, il était sublime dans ses manières, son air faussement détaché, un poil provocateur, avec ses mains aux longs doigts se baladant, posant ici et là un regard tantôt malicieux tantôt presque halluciné, laissant l’impression qu’il était dans une forme de rêverie éveillée. La présentatrice a ramé, essayant de trouver des points d’accroche pour rebondir sur quelques anecdotes croustillantes de sa vie amoureuse avec Visconti dans les années 60-70, de sa carrière au cinéma dans des rôles décalés et bis, plaisir d’exploitation, mais visiblement, l’acteur s’agaçait parfois du regard de ses interviewers. Avec beaucoup d’humour.
La couverture de son livre
Comme chaque année l’Eurovision accueillera les nouveautés pop représentées par une vingtaine de pays. Certains aiment l’Eurovision (j’en fais partie) certains détestent ce concours qu’ils trouvent ringard, daté, kitsch (comme si le kitsch était forcément mauvais, alors qu’il s’agit d’un style en soi, parfois érigé au rang d’art) voire inécoutable.
Et comme chaque année, un(e) candidat(e) déclenche l’ire/l’animosité des personnes hostiles de ce qui est à la marge. Un peu à la manière du scandale Cannois chaque année sur la Croisette avec un film violent/sexuel/provocant, rayez ou non la mention inutile, le concours de l’Eurovision est l’occasion de montrer quelques excentricités, interprétations hors normes qui dévient quelque peu d’un schéma préformaté. En 1998, c’est la chanteuse israélienne Dana International, pourtant raillée qui gagnait le concours. En 2006 le groupe Lordi était copieusement sifflé (notamment par les commentateurs français) et finissait pourtant par remporter le prix.
Un peu plus tard une chanteuse ukrainienne d’origine africaine était ironiquement décrite comme un « homme ou une femme », on ne sait plus très bien, dixit les commentaires de Mireille Dumas. Bref la différence dérange, encore une fois cette année. C’est Conchita Wurst qui a mis le feu aux poudres en se présentant pour l’Autriche. Il concourra ce samedi et sa caractéristique principale est d’être un homme grimée en femme à barbe. Bref un mélange étonnant qui forcément a provoqué un tollé chez certains qui le condamnent sans ambages. Une page Facebook contre sa venue à l’Eurovision a été crée accompagnée de messages haineux, qui visent en filigrane l’homme (ici travesti) et surtout son homosexualité affichée et revendiquée. C’est important aussi que la communauté LGBT puisse être représentée devant des millions de téléspectateurs.
Au concours de l’Eurovision, il pourra néanmoins compter sur un fan club (lui aussi autrichien, comme quoi il ne faut pas amalgamer toute une population en la pointant du doigt, assurant qu’elle est forcément transphobe, homophobe et sexiste. il en existe aussi un autre en Belgique). Car, des fans de Conchita il y en a en Autriche comme dans d’autres pays d’Europe. Je n’ai pas eu d’échos de cela en France, mais je suis sûr qu’il ne laissera pas indifférent. Perso je trouve qu’il a une belle voix et je ne doute pas qu’il sortira un disque. En tout cas l’occasion de voir un artiste hors normes, que l’on peut aimer ou pas, mais par rapport auquel un climat tendancieux voire ouvertement homophobe n’a pas grandi l’esprit de ceux qui l’avaient manifesté.
Rise like a Phoenix
J’évoque peu l’Autriche en ces pages, pays où se trouve pourtant le magnifique Tyrol (j’y suis allé enfant, j’en ai des souvenirs très lointains voire nébuleux mais j’ai gardé les sensations de la nature et de la montagne), raison de plus pour le faire avec la découverte (pour moi) Christina Stürmer, auteure et interprète de l’aure côté du Danube, qui poursuit une carrière marquée par les ferveurs du public.
Je suis en train de découvrir Christina Stümer par le biais de son nouvel album Ich hör auf mein Herz. Celles et ceux qui aiment le groupe allemand Frida Gold ne sont pas dépaysés. La musique de Christina y ressemble par pas mal d’aspects : l’utilisation de la guitare dynamique, et rythmique avec appui sur le jeu de charleston, les refrains imparables, une certaine attitude cool, l’âge des chanteuses respectives. C’est de la pop/rock assez fraîche, très agréable à écouter.
Voici donc le single Millionen Lichter
Millionen Lichter
Pochette du disque
Autres singles de l’artiste sortis entre 2006 et 2009
Ist mir egal
Nie Genug
Ich lebe
Mehr als perfekt
Wir leben den moment