
J’ai toujours été je crois intéressé par la danse sous toutes ses formes et ce dès mon plus jeune âge. Il s’avère que j’ai retrouvé de vieux films Super 8 tournés par mes parents vers 1985-1986 lorsque j’étais un enfant, en projetant ces images sur un écran dédié j’ai été amusé et surpris de me revoir, pull bleu marine et gants en sky marron, chaussé de baskets à rayures avec une petite casquette vissée sur la tête. A l’époque le smurf faisait fureur et importé en France, je crois qu’il s’agit de mon premier rapport à la danse. Ce qui est dommage avec les films Super 8 c’est qu’ils ont tendance à s’abîmer un peu vite et qu’il n’y a pas de son. En revanche l’image possède ce cachet unique, quasiment perdu aujourd’hui d’une forme de pellicule avec un rendu très cinématographique. J’essaierai un jour de mettre tout cela sur DVD, mais cela coûte cher.

Bref, la danse, que j’ai été amené à voir, à aimer, durant l’enfance puis l’adolescence fait partie de la vie. Elle convoque les arts, et relève aussi d’une discipline. J’admire les danseuses et les danseurs, et j’aime regarder des gens qui aiment danser. Le cinéma hindi a relancé mon intérêt pour la danse, et j’ai toujours gardé un oeil sur ce qui pouvait venir des pays d’Europe centrale, des Balkans et dans le cas qui mobilise ce papier celui de l’Oural et des anciens pays satellites de l’ex URSS, empire qui s’est effondré en 1991 mais qui a gardé dans le coeur de beaucoup ce sens du gigantisme et de la rigueur.

C‘est donc avec un enthousiasme non feint que la danse traditionnelle et folklorique géorgienne ont attiré mon attention, puis l’ont redoublé. Les chansons et les danses s’accompagnent de chants et de musiques à la fois populaires et modernes. Voici quelques exemples pour l’illustrer. Comme dans d’autres pays, les régions ont leurs danses spécifiques avec leurs costumes, leurs pas, leurs musiques, leurs chorégraphies caractéristiques. La première fois vu que j’ai vu et écouté Rachuli the dance of racha, j’ai eu la sensation de voir quelque chose de tellement rapide qu’il m’a fallu trois ou quatre visionnages pour bien comprendre ce qu’il s’y passait : la vitesse des mouvements, la façon dont la bande-son est scratchée à la façon d’un DJ (et cela est montré littéralement à l’image avec un scratch), le brassage de la musique, des sons et des images, les passages lents et hyper rythmés. Très fort.


Rachuli
Mais le niveau supérieur est atteint avec la vidéo ci-dessous. Splendeur des costumes, gestion de l’espace. Tout y est.

Ces vidéos amènent naturellement à celles-ci, Sukhishvili

Acharuli




De la musique folk


Bienvenu en Géorgie

