Après le succès monstre de Lorde révélée par son premier album, gros succès en France, notamment en France (et diffusé partout sur les ondes) Disclosure a fait appel à la néo-zélandaise pour son nouveau single « Magnets ».
Magnets
Musique(s) pop
Après le succès monstre de Lorde révélée par son premier album, gros succès en France, notamment en France (et diffusé partout sur les ondes) Disclosure a fait appel à la néo-zélandaise pour son nouveau single « Magnets ».
Magnets
Ce n’est pas la première fois que Kimbra verse dans la pop avec un single, on peut remonter à l’année 2010, soit quatre ans, pour écouter sa participation avec les Miami Horror pour un titre I look to you, une chanson qui avait appuyé sa popularité dans le monde avec une tonalité clairement disco/funk pop.
Quatre ans plus tard après une période que je trouve moins accessible, voire parfois hermétique (à mes oreilles, l’exemple frappant étant je trouve Settle Down), la revoici qui revient avec un single qui aurait tout d’un single printannier ou estival sauf qu’il sort à la rentrée. Il s’agit du clip de Miracle que certains comparent à du Oliva Newton Jones, qui emprunte clairement à la comédie musicale, et aussi à ce qu’avait fait Nerina Pallot avant elle avec Put your hands up
Miracle
Il y a trois mois je découvrais quasiment par hasard, une jeune chanteuse néo-zélandaise de 16 ans, dont le nom de scène est Lorde. Je me disais alors que cette artiste resterait peut-être confidentielle, que sa renommée serait principalement nationale, liée à la culture néo-zélandaise sans forcément toucher le public français. J’ai eu tort, ou plutôt je n’ai pas vraiment vu venir ce qui apparaît aujourd’hui comme une artiste célébrée et de plus en plus connue. Je me dis cela serait-il possible avec Myahri ? La célébrité n’est pas une mauvaise chose pour elle, mais je suis curieux de voir comment elle va aborder le virage du second album, alors qu’elle sort fin septembre/début octobre pour certains continents, un premier disque qui fait suite à l’EP, The Love Club.
The Love Club, le premier EP de Lorde
Son disque The Love Club comporte cinq chansons qui permettaient de se familiariser avec l’univers feutré d’une chanteuse qui une fois qu’elle est sur scène apparaît d’abord comme étant très réservée voire timide, et pousse dans ses retranchements une émotion qui éclot comme une fleur : jamais tout à fait quand on l’attend et surprenante à plus d’un titre. Son parcours dans son pays natal a de quoi susciter l’admiration : elle est toujours élève dans un lycée et sort pourtant à 16 printemps un disque remarqué par la critique, la presse (qui y va de son éternel refrain de phénomène musical) et désormais le public. Elle a été numéro 1 avec Royals en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada et aux Etats-Unis.
Comme on pouvait s’y attendre lorsqu’une artiste rencontre un succès aussi fulgurant, elle est déjà comparée en raison de certaines de ses attitudes à Lana Del Rey, ce qui a plutôt tendance à m’agacer. J’aime bien Lana Del Rey, mais laissons à Lorde le bénéfice d’être déjà elle-même et de mûrir comme elle l’entend. En ce moment la presse spécialisée semble déjà rechercher les nouvelles icônes avant même d’avoir laissé le temps aux autres de se confirmer, d’évoluer, comme cet article du Nouvel Observateur
La jeune néo-zélandaise apparaît avec sa moue boudeuse, ses longs cheveux bouclés, parfois des tenues très légères, toujours sobre, une robe noire par ci, rouge par là. Bref pas de spectaculaire, de sensationnel et encore moins de provoquant dans sa gestuelle ou son attitude scénique qui se contente parfois de clins d’yeux amusés au public et d’un petit sourire en coin. Après des Une de journaux locaux, nationaux, américains, la voici aujourd’hui à l’honneur de la programmation française de l’émission Le Grand Journal pour lequel elle a chanté deux titres. Royals (le single référence, et sans aucun doute le plus joué) et Tennis Court. On peut retrouver ses performances ici. Son disque contiendra 10 titres
Dommage que la pochette soit aussi minimaliste, rappelant celles de Franz Ferdinand.
La musique néo-zélandaise a le vent en poupe en cette année 2013. C’était probablement le cas avant, mais les articles se multiplient pour chroniquer les sorties musicales venues de la terre des Maoris, de Lee Tamahori et de Peter Jackson. Et ce, que ce soit sur la toile ou dans la presse papier, même si la presse web et les blogs (pro ou pas) semblent être davantage des défricheurs et des dénicheurs de talent. Pas sûr que les artistes maoris soient en une de Rock&Folk, mais sait-on jamais, d’autant plus s’il s’avère qu’un groupe passe en rotation lourde sur les ondes françaises grâce à une pub, un film, au risque de truster toutes l’attention au détriment de groupes ou artistes plus confidentiels mais pas moins intéressants. Les limites du papier, les temps de bouclage, le fait que les magazines soient souvent des mensuels ne permet pas une instantanéité que peut se permettre internet.
Lorde
Après Lorde en juin qui m’a impressionné pour son très jeune âge et la maturité de son interprétation notamment sur Royals et Tennis court, la musique néo-zélandaise met à l’honneur Tahuna Breaks, The Sami Sisters mais aussi The Naked and the famous (que je viens de découvrir via clumsybaby.fr et qui sort un album à la rentrée), Ginny Blackmore, etc.
J’ai particulièrement accroché au style et aux clips de Tahuna Breaks, notamment leur récent Smooth, qui prend racine dans la culture funk des années 70, avec un soupçon de Daft Punk et de James Brown.
Dans Smooth, la thématique de la liberté de mouvement est une nouvelle fois à l’honneur. Et le morceau prend encore une autre dimension à partir de 2min 38′s. Il s’envole.
Smooth
J’avais déjà adoré leur précédent Moves
Moves
Le groupe a aussi promu un des clips les plus originaux de tous les temps avec celui de Giddy Up. Tout simplement incroyable. Ca m’a rappelé les derniers clips de Queens of the stone age, avec la mise en avant de l’animation, comme c’était déjà le cas avec Go with the flow et même Feel good hit of the summer.
Go with the flow
Feel good hit of the summer
Giddy Up
Il y a des artistes jeunes. Il y a des artistes très jeunes. Et d’autres qui tiennent du prodige. A l’instar de Lorde, néo-zélandaise, que j’ai découverte en écoutant Get Lucky de Daft Punk, comme quoi si tous les chemins mènent à Rome, les écoutes qui a priori n’ont rien à voir entre elles mènent à tous les liens, y compris les plus inattendus.
Lorde, de son vrai nom Ella Yelich-O’Connor a 16 ans (!). Apprendre cela m’a laissé bouche bée pendant quelques secondes. Elle est actuellement élève à la Takapuna Gramma School d’Auckland. Elle a sorti son premier EP en mars dernier. J’avais déjà évoqué la jeunesse de Francesca Michielin, la chanteuse italienne qui a sorti en mai son nouveau single Se Cadrai, mais avec Lorde, je trouve qu’on est encore plus dans la stupéfaction : elle a un an de moins et pourtant une maturité qui me semble supérieure. Le clip de Royals est très intéressant : il nous montre une Nouvelle-Zélande loin des cartes postales, proche des films de Lee Tamahori, où une certaine façon de croquer l’ennui devient esthétique et touchante. De plus la chanson a un côté enveloppant et surtout elle sait prendre sa respiration (notamment vers la fin).
Royals
l’EP