Bat for Lashes aka Natasha Khan poursuit la promotion de son album The Haunted Man (acclamé par la critique) avec le clip de A Wall.
A wall
Musique(s) pop
Bat for Lashes aka Natasha Khan poursuit la promotion de son album The Haunted Man (acclamé par la critique) avec le clip de A Wall.
A wall
Il y a six ans sortait sur grand écran la comédie vitaminée, surprenante, drôle et plastiquement très réussie Le Diable s’habille en Prada de David Frankel.
Anne Hathaway y tenait le rôle principal (mais le film fut aussi l’occasion de révéler Emily Blunt après My summer of Love en 2004) en compagnie de l’extraordinaire Meryl Streep, ensuite à l’affiche de Mamma Mia et cette année du bon bien que très décrié La Dame de Fer dans lequel elle incarne Margaret Thatcher.
Le Diable s’habille en Prada est tiré du roman éponyme de Lauren Wiesberger sorti en 2003 et c’est une de mes comédies préférées de ces dix dernières années, avec justement Mamma Mia. Le film se focalise notamment sur le rôle de la rédactrice en chef du journal de mode Miranda Priestly dont le style a été très influencé par Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue et inspiratrice du documentaire The September Issue.
Anne Wintour du Vogue Magazine, extrait du documentaire The September Issue
Pour quelle raison évoquer le nom de KT Tunstall ? Parce que son nom et sa chanson Suddenly I se (un petit bijou pop) sont utilisés dans le film Le Diable s’habille en Prada lors du générique d’ouverture du film. Une des meilleures séquences d’ouverture du cinéma récent qui résume en trois minutes une idée de la féminité, de la place de la lingerie, des sous-vêtements, des talons aiguilles et des accessoires de mode chez les jeunes femmes, la vitesse aussi avec laquelle les infos circulent, et le stress inhérent à chaque début de carrière qui se solde par un entretien d’embauche avec tous les préparatifs qui l’accompagnent.
KT Tunstall avait fait un carton avec ce titre en France, et ensuite sa carrière n’a pas connu de succès aussi important, ce qui ne l’a pas empêché de continuer à sortir des disques, dont le dernier est paru en 2010.
Le Diable s’habille en Prada, générique d’ouverture
Le clip
DJ Nona de son vrai nom Stacie Nona Cabasa est une DJ anglaise.
Elle nous offre deux clips, celui de I love to dance et sa variante « Quiero bailar » en espagnol au sein des paroles.
Je crois n’avoir jamais vu autant de rose dans un clip. En tout cas pas depuis Barbie Girl…en 1997.
L’autre clip est celui Chrismas Party Time, un petit peu en avance sur le planning et les futures festivités, mais DJ Nona semble prendre à coeur (et avec second degré) ses annonces.
Natasha Khan aka Bat for Lashes (née au Royaume-Uni, à Brighton précisément le 25 octobre 1979) sort son nouvel album dans quelques jours.
Son nouveau clip intitulé All your gold a été dévoilé il y a quelques jours. Tourné en noir et blanc, mystique, porté par la voix de la chanteuse et sa danse rituelle
Pour mémoire, Bat for Lashes avait sorti un très bon disque en 2006 intitulé Fur and Gold dans lequel figurait le génial What’s a girl to do, illustré par un clip tourné en plan-séquence dans lequel la chanteuse apparaissait sur un vélo
Bat for Lashes avait également repris sur le disque Two Suns un des plus beaux morceaux de The Cure, intitulé A forest et sorti en 1980
Petit retour en arrière…
Il y a un an et demi sortait l’album Credo de The Human League, célèbre groupe estampillé années 80 -et pourtant résolument moderne-, qui avait sorti le magnifique album Dare en 1981 et avait atteint les sommets des hits-parades (en y restant plusieurs semaines) grâce à leur imparable single Don’t you want me, chef-d’oeuvre pop dont les paroles sont finalement assez terribles. Ce n’est pas le seul titre remarquable de cet album mais il contribua grandement au succès planétaire du groupe avec Open your heart puis plus tard (Keep feeling) Fascination sur l’album éponyme en 1983.
Dix ans après leur dernier album en date en 2001, le trio originaire de Sheffield revenait avec un album au son résolument électronique. Outre le single Night people et son très beau clip à base de split-screen, de néons fluorescents et d’amours plurielles, ainsi que Never Let me Go et son visuel tentaculaire, le disque, très bien produit contenait également les petites perles Sky, Egomaniac, Get Together ou encore Breaking the chains et son entraînant refrain; soit une bonne moitié de très bons titres.
De quoi raviver la flamme des années glorieuses teintées de paillettes et parfois de maquillage outré (Phil Oakey ne s’en est jamais caché et les affectionnait, arborant également une coiffure des plus originales au milieu des années 80 avant de revenir à des racines capillaires plus sages). Le trio a pris quelques rides, les cheveux poivre et sel sont apparus, mais l’énergie et le charme fou demeurent. La voix aussi, et cet accent britannique chantant qui continue de toucher les générations, de celle qui fut aux premières loges à l’aune de la décennie 80, comme celle qui trente ans plus tard fredonne par coeur les paroles des titres de Credo.
Hormis une pochette volontairement minimaliste et peu attrayante, l’écrin s’il n’a pas l’éclat d’un Last Splash de The Breeders (sorti en 1993) recèle toutefois une musique pop synthétique entraînante et à ne surtout pas mésestimer. Un album à (re)découvrir donc…
Nightpeople
Never Let Me Go
Sky
Get Together
Egomaniac
Breaking the Chains
Et pour le plaisir, le méga tube de 1981 :